Rapière du XVIIe siècle à taza.
C’est l'épée des Trois mousquetaires, du capitaine Fracasse, de Cyrano de Bergerac et autres héros des romans de cap et d’ épée.
Elle est gravée de deux des quatres vertus cardinales Prudencia et Justitia...et de 1572... la date anniversaire de la Saint Barthélemy.
Sur une face est gravé "Justitia 1572" (mais le style de cette rapière date des années 1620), sur l'autre face est gravé "Prudentia 1572".
1572 est la date anniversaire de la Saint Barthélemy...
Les quatres vertus cardinales sont:
La prudence,
La tempérance
La justice
Le courage
Les quatres vertus que l'on retrouve dans les textes des religions et notamment des Evangiles, procurent facilité, maîtrise et joie pour mener une vie moralement bonne sur terre.
La rapière (de l'espagnol espada ropera; littéralement épée à vêtement, épée que l'on porte en habits de ville) est une épée longue et fine, à la garde élaborée, à la lame flexible, destinée essentiellement aux coups d'estoc.
On notera que la rapière, même si elle n'est pas faite pour trancher un homme en deux, est affûtée, et qu'elle peut causer de sérieuses entailles si un coup à la volée atteint l'adversaire.
Seules les "épées de cour" (et certaines grandes "épées de guerre" du XVe ou XVIe siècle) ont des lames uniquement destinées à l'estoc, lames qui sont d'ailleurs de section ronde, carrées, triangulaires ou de toute autre forme qui la dépourvoit de tranchant.
C'est une arme très courante entre la fin du XVe et la fin du XVIIe siècle. Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, les épées subiront plusieurs changements.
Les gardes verront leurs quillons s'entourer de deux anneaux perpendiculaires à ceux-ci, partant du haut du ricasso, et à partir desquelles d'autres branches viendront éventuellement s'ajouter, de part et d'autre de la poignée à la branche de garde initiale.
Ce panier, protégeant davantage la main, puisque l'enveloppant presque totalement, contribue, avec l'allongement et l'affinement des lames à l'avènement de la rapière.
Début XVIIe siècle, la rapière et la dague deviennent inséparables. C'est également à cette époque que les Italiens, qui vont alors entrer dans leur période Baroque, vont, à l'image de ce mouvement, donner un caractère plus excessif et plus généreux à l'esthétique de la garde. Et c'est la rapière en squelette telle que on se la figure: multiplication des anneaux du panier, rajout d'autres branches de garde.
La lame ne servant pas à trancher, et étant très légère par rapport à une épée de taille, elle a l'avantage de pouvoir être très longue, sans que l'on ne se soucie de la taille ou du poids de la poignée, du centre de gravité.
A partir de 1620 environ, la rapière va aller de changement en changement. En effet, les allemands, sans pour autant s'intéresser énormément aux techniques d'estoc de l'arme, vont avoir l'idée de garnir de plaques les anneaux de sa garde.
Ainsi, c'est la naissance de la garde Pappenheimer, qui malgré sa lourdeur, en séduira plus d'un pour son coté plus défensif. La plaque va alors progressivement remplacer l'anneau.
De la même manière, les espagnols, restés très classiques, vont vers 1630, débarrasser la rapière de sa garde filiforme et compliquée en la remplaçant par un simple bol renversé (en taza, tasse en espagnol) d'où ne sortira plus en théorie qu'une seule branche de garde.
Enfin, vers la fin du règne de Louis XIII apparaît en France une nouvelle lame, plus légère: la lame à pans creux (de section triangulaire, à trois pans), uniquement destinée à l'estoc.
On s'empresse alors d'équiper les nouvelles armes espagnoles de ces lames, en allégeant encore une fois le tout (raccourcissement net du ricasso, ceci entraînant inévitablement la construction de plus petites gardes en coupe). Cette nouvelle esthétique constitue la base des épées de cour du XVIIIe siècle.
Sur les champs de bataille, la rapière disparait vers 1670 au profit d'une arme plus solide, à la lame plus large propre à servir la cavalerie comme l'infanterie...la célèbre forte-épée dites Wallonne ( voir celle de notre collection), telle que celle de notre collection.
1572 est la date anniversaire de la Saint Barthélemy...
Les quatres vertus cardinales sont:
La prudence,
La tempérance
La justice
Le courage
Les quatres vertus que l'on retrouve dans les textes des religions et notamment des Evangiles, procurent facilité, maîtrise et joie pour mener une vie moralement bonne sur terre.
Elizabeth 1er dans Spheara Civitatis 1588...au centre la Justice autour les vertus cardinales et autres telles que la clémence, la fortitude, la religion...et la prudence |
L'amiral de France Gaspard de Châtillon, Sire de Coligny, assassiné en 1572 lors de la Saint Barthélemy |
La garde à taza présente plusieurs motifs d'oiseaux.
La lame atteint 92 cm pour un total de 112 cm et 2.3 cm au talon.
Henri III de France |
Mousquetaires |
Traité d'Escrime pour la rapière |
Le plus célèbre des bretteurs ...d'Artagnan |
La rapière (de l'espagnol espada ropera; littéralement épée à vêtement, épée que l'on porte en habits de ville) est une épée longue et fine, à la garde élaborée, à la lame flexible, destinée essentiellement aux coups d'estoc.
On notera que la rapière, même si elle n'est pas faite pour trancher un homme en deux, est affûtée, et qu'elle peut causer de sérieuses entailles si un coup à la volée atteint l'adversaire.
Seules les "épées de cour" (et certaines grandes "épées de guerre" du XVe ou XVIe siècle) ont des lames uniquement destinées à l'estoc, lames qui sont d'ailleurs de section ronde, carrées, triangulaires ou de toute autre forme qui la dépourvoit de tranchant.
Duel par Lucien Rousselot devant le Louvre © |
C'est une arme très courante entre la fin du XVe et la fin du XVIIe siècle. Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, les épées subiront plusieurs changements.
Les gardes verront leurs quillons s'entourer de deux anneaux perpendiculaires à ceux-ci, partant du haut du ricasso, et à partir desquelles d'autres branches viendront éventuellement s'ajouter, de part et d'autre de la poignée à la branche de garde initiale.
Ce panier, protégeant davantage la main, puisque l'enveloppant presque totalement, contribue, avec l'allongement et l'affinement des lames à l'avènement de la rapière.
Début XVIIe siècle, la rapière et la dague deviennent inséparables. C'est également à cette époque que les Italiens, qui vont alors entrer dans leur période Baroque, vont, à l'image de ce mouvement, donner un caractère plus excessif et plus généreux à l'esthétique de la garde. Et c'est la rapière en squelette telle que on se la figure: multiplication des anneaux du panier, rajout d'autres branches de garde.
La lame ne servant pas à trancher, et étant très légère par rapport à une épée de taille, elle a l'avantage de pouvoir être très longue, sans que l'on ne se soucie de la taille ou du poids de la poignée, du centre de gravité.
A partir de 1620 environ, la rapière va aller de changement en changement. En effet, les allemands, sans pour autant s'intéresser énormément aux techniques d'estoc de l'arme, vont avoir l'idée de garnir de plaques les anneaux de sa garde.
Le jeu de Piquet par Ernest Meissonier © |
De la même manière, les espagnols, restés très classiques, vont vers 1630, débarrasser la rapière de sa garde filiforme et compliquée en la remplaçant par un simple bol renversé (en taza, tasse en espagnol) d'où ne sortira plus en théorie qu'une seule branche de garde.
Enfin, vers la fin du règne de Louis XIII apparaît en France une nouvelle lame, plus légère: la lame à pans creux (de section triangulaire, à trois pans), uniquement destinée à l'estoc.
On s'empresse alors d'équiper les nouvelles armes espagnoles de ces lames, en allégeant encore une fois le tout (raccourcissement net du ricasso, ceci entraînant inévitablement la construction de plus petites gardes en coupe). Cette nouvelle esthétique constitue la base des épées de cour du XVIIIe siècle.
Sur les champs de bataille, la rapière disparait vers 1670 au profit d'une arme plus solide, à la lame plus large propre à servir la cavalerie comme l'infanterie...la célèbre forte-épée dites Wallonne ( voir celle de notre collection), telle que celle de notre collection.
Arquebusier des guerres de religion avec une transition entre la rapière et la forte-épée |