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Grenadiers à Cheval de la Garde 1806-1814 par L Rousselot © |
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Les pékins se bousculent pour admirer les Grenadiers |
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Garde à trois branches formant une coquille ajourée et décorée d'une grenade enflammée, entièrement en laiton.
Poignée en bois gainé de veau filigrané d’un fil de laiton tressé, virole en laiton.
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Lame à pan creux à la Montmorency, portant les poinçons de J. Pache, inspecteur de la Manufacture de Klingenthal de juin 1811 à janvier 1812, de FL Lobstein, réviseur de juin 1804 à juillet 1821 , et de JG Bick, contrôleur de 1ère classe de février 1809 à août 1824 .
Dos plat gravé "Manufacture Impériale de Klingenthal juin 1811", année du Baptême du roi de Rome, fils de l"Empereur et retrait de Wellington vers le Portugal.
Largeur au talon 3 cm, épaisseur 1,1 cm, longueur 97 cm.
Fourreau du 3 ème type, entièrement en laiton à double crevés, garni de cuir ciré noir, se terminant par un dard en acier.
Grenadier avec une belle prise de guerre un sabre de Chevalier Garde russe. |
"Manufacture Impériale de Klingenthal Juin 1811", année du Baptême du Roi de Rome, fils de l'Empereur et retrait de Wellington vers le Portugal |
Gendarme d'Elite de la Garde Impériale |
Les éperons du cavalier ont laissés leurs témoignages sur le fourreau en laiton! |
Grenadier à cheval en petite tenue |
Ils étaient montés sur de grands chevaux noirs et la grande taille des cavaliers (> 1, 75 m) , augmentée du grand bonnet à poils, en faisaient des combattants très impressionnants...en realité il semblerait que la moitié des effectifs n'atteignaient pas la taille réglementaire!
Comme leurs collègues de la Garde à pied, les Grenadiers à cheval touchaient la haute paie et bénéficiaient d’importants privilèges sur leurs collègues de la ligne.
Les privilèges, associés à leur attitude un brin arrogante à l’égard de leurs camarades de la ligne, les avaient fait détester.
On ne les appelait que par leurs sobriquets ironiques : les « Dieux » ou quelquefois les « Gros talons » ou les « Géants ».
Les poincons de J. Pache, FL Lobstein, et JG Bick. |
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Gendarmerie d'Elite de la garde portant le même modèle d'après Job |
Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale sortant du palais des Tuileries |
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Dragons de la Garde Impériale dit de l'Impératrice, portant le même sabre |
V pour "vérifié" ou 'visité" à la Manufacture de Versailles sous le plateau de la garde |
Lieutenant Porte Aigle, sous-officiers et brigadiers par L Rousselot © |
Marquage "Versailles" et "LF" pour J.B. Le Fèbvre, réviseur 1807 puis contrôleur de1807 à 1813 et le poinçon stylisé de Nicolas Boutet. |
Poinçon monogramme de Nicolas Boutet |
Le régiment de dragons de la Garde impériale est une unité de cavalerie lourde française, créée en Avril 1806 par Napoléon Ier, satisfait du comportement des dragons de la ligne lors de la campagne d'Autriche de 1805.
En service dans la cavalerie de la Garde Impériale jusqu'à sa dissolution en 1815, ce régiment a pour marraine, Joséphine de Beauharnais et porte aussi le nom de Dragons de l'Impératrice.
Sous l'Empire, les dragons forment, avec les grenadiers à cheval, la cavalerie lourde de la Garde impériale.
Quelques difficultés d'organisation font qu'ils sont peu engagés pendant la campagne de Pologne.
Ils vont se révéler en Espagne, notamment à Medina de Rioseco, avant de repartir pour l'Autriche où ils prennent part à la bataille de Wagram.
Les dragons quittent définitivement l'Espagne en 1812 au début de la campagne de Russie.
Ils se battent contre les cosaques à Bourzowo, sauvent Napoléon à Gorodnia et couvrent le passage de l'armée à la Bérézina.
En 1814, lors de la bataille de Montmirail, les dragons de la Garde anéantissent les carrés russes puis s'emparent de dix-huit canons lors d'une charge à Saint-Dizier, le 26 mars.
La Première Restauration conserve les dragons de l'Impératrice mais ils changent de nom pour devenir Corps royal des dragons de France.
En 1815, pendant les Cent-Jours, les dragons de la Garde participent à Waterloo, se joignant aux charges face aux carrés britanniques, ils perdront leur commandant le Général Louis-Michel Letort de Lorville à Gigny.
Il enfonce deux carrés d'infanterie et détruit un régiment entier mais tombe mortellement blessé d'une balle au bas ventre et meurt de ses blessures le lendemain.
Les Dragons de la Garde n'existeront plus après la seconde abdication de Napoléon.
Hommage à la Garde Impériale Sabre de Grenadier à Cheval et sabre d'Officier de Chasseur à Cheval de la Garde Impériale © SabresEmpire |